CABIN OF FEAR – Le site

mercredi, novembre 6th, 2019 par Toorsch

Salut à tous.

Non la Cabane Déviante ne reprend pas du service. En revanche, nous avons ouvert un nouveau site sur lequel nous allons publier nos histoires horrifique.

La saison 1 est en cours de diffusion, tandis que la saison 2 est déjà prête pour débarquer juste après. En mars 2020 !

Si vous désirez lire des nouvelles horrifiques plutôt cool et connectées entre-elles.

C’est ici que ça se passe : https://www.cabinoffear.com/

Bonne lecture,

EAT OR HIT

 

This is the end

samedi, juillet 14th, 2018 par Toorsch

La Cabane déviante ferme ses portes après quatre années de bons et loyaux services. Un score tout à fait honorable.

Merci à tous, les fidèles, les passagers, les égarés, les commentateurs, les silencieux et même les robots spammeurs.

Ce fut une bien belle épopée.

Et si vraiment, ma prose et celle (plus rare mais exquise) du formidouble Pierre Sachet viennent à vous manquer, il vous suffira de commander, pour une bouchée de pain, le premier tome de Cabin Of Fear sur un célèbre site marchand en ligne, dont nous avons déjà fait la publicité en ces lieux.

Toorsch’

 

LITTLE BOB BLUES BASTARDS – New Day Coming

mercredi, juin 6th, 2018 par Toorsch

Salut petit Bob, alors comme ça tu es devenu culte ? La dernière fois que nous t’avions laissé, tu hurlais comme un damné sous la pleine lune, suspendue au-dessus du Havre. Une sombre histoire de Blues bâtard. Te voilà légende vivante du Rock & Roll d’ici, mais pardon, ça on le savait depuis longtemps déjà petit Bob. Mais eh, ce n’est pas de ta faute si tes compatriotes sont un peu lents à la détente !

Il est drôlement bien ton dernier album, un jour nouveau qui arrive avec son lot de promesses. Une aube pleine de soleil et de possible(s). Du vrai Rock pur sucre, sans aspartame, saupoudré de Blues bâtard, toujours. Un vrai disque de temps de crise, du genre qui donne envie de se lever le matin avec la tenace intention de filer un grand coup dans la fourmilière. Rien que pour ça merci petit Bob. Merci.

Et ton hommage au regretté Lemmy, c’est du feu dans les veines. Désolé de jouer au jeu des comparaisons, mais on dirait du Motörhead joué par Tom Petty & The Heartbreakers. L’odeur du souffre est là, dans chaque micro-sillon de cette version Blues de bar de « Ace of Spades ». Pour ça aussi merci infiniment, Mister Bob.

Il est vraiment bien ton dernier disque….

Toorsch’

SONG5 – Alice Cooper

dimanche, Mai 27th, 2018 par Toorsch

5 Trésors cachés du Coop’

Du groupe ou de l’homme, l’histoire rentiendra surtout les grands hits que sont « School’s Out », « No More Mr Nice Guy » ou encore « Poison ». Mais l’idée ici, c’est d’aller farfouiller dans les fonds de tiroirs d’Alice Cooper pour en ramener quelques trésors cachés qui ne manquent pas d’intérêt.

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Classe ouvrière

vendredi, Mai 25th, 2018 par Toorsch

Tout est exotique, pas seulement les tropiques, ni les îles du ponant,

Tout est exotique, exotique à l’homme, mais pourtant.

Malgré les voyages et le poid des valises,

Tout est exotique, exotique quoiqu’on en dise.

 

Dormir sur la plage, exotique !

La mort la musique, exotique !

Vivre encore, exotique !

Croire encore, exotique !

 

J’ai dans les veines de la calamine,

Et dans le sang du charbon.

Je suis de la classe ouvrière.

Je connais la chaleur en plein hiver.

 

Je sais l’odeur des hydrocarbures,

Et de l’ammoniac pur.

Qui vous ronge les yeux,

Et vous perce les poumons.

 

Je connais la beauté d’une plate-forme le matin,

Enfer de béton et de tours de métal.

Je me souviens du tranchant de l’acier,

De monsieur Mittal.

 

Pour toi c’est exotique,

Pour un autre très commun.

Chacun son tropique,

Son bureau, son turbin.

 

C’est dans mon ADN,

C’est la classe ouvrière.

Profonde, animée par la Haine,

Et le désir de vivre.

 

Le bruit des machines, exotique !

Le rythme qui rend fou, exotique !

Levé cinq heure, exotique !

Couché raide mort, exotique !

 

Toorsch’

HIGELIN, mon beau salaud.

vendredi, Mai 11th, 2018 par Toorsch

Hommage tardif.

Ô héro ! Mon beau salaud ! Tu es parti sans prévenir personne. Comme un voleur, un monte-en-l’air, par les toits de la ville endormie. Dans les grands espaces, ceux de la haute, tournent déjà au champagne et au caviar. De bon matin, rien pour les autres. Mon salaud, tu as retrouvé la Louisiane comme un mauvais souvenir. Ton butin en poche, les mains vides. Il y a comme une urgence, quand l’amour tue. Clope au bec dans la fumée épaisse. Tombé un beau matin, au printemps, du ciel. Funambules sur un fil tendu au-dessus du vide si grand. Vertigineux vertiges de la vie. Une explosion de vie et de mort. Ô héro ! Mon beau salaud. Chat miaulant sous la pluie, chambre sans vue, sous les toits de Paris. L’amour est une douleur qui vous plombe le cœur. L’amor est un soupir, un souffle au creux de l’oreille, la mort aussi.

Toorsch’

ELVIS PRESLEY – FIRE

dimanche, avril 1st, 2018 par Toorsch

ELVIS PRESLEY – FIRE – An Imaginary Record

RCA 1978 - PB 16877

Side A - Fire 

Side B - Hound Dog - Live - (With Bruce Springsteen & The E Street Band)

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Bruce Springsteen a écrit « Fire » pour Elvis Presley, mais Elvis est mort.

Mais quand j’écoute la très cool version de cette chanson interprétée par Springsteen sur The Promise, les outtakes de Darkness On The Edge Of Town, je ferme les yeux et le Boss disparaît au profit du King. J’imagine la voix d’Elvis, la Jungle Room, le TCB Band, les choristes noires et tout le folklore. Le studio mobile garé dans la cour de Graceland et les sandwichs banane-beurre de cacahuète. Mieux encore, quand je pousse un peu le volume, je fantasme carrément, me voyant cramponné au volant d’une Dodge Challenger blanche, tel Kowalski en quête de liberté absolue, traçant dans le désert à la manière d’une balle échappée du canon d’un ’38 Special. Dans la radio, le DJ d’une quelconque station locale annonce le dernier succès en date du King, « Fire » composé par, je vous le donne en mille, Bruce Springsteen. Elvis n’est pas mort mes amis, la preuve, durant l’été 1978 « Fire » passe à la radio et c’est sacrément bon !

Une fois ces quatre minutes et quelques secondes de rêveries passées, je m’aperçois que, de mon fauteuil, je roule sur les routes d’une Amérique rêvée qui n’existe probablement pas. C’est bien la voix de ce bon vieux Bruce qui s’échappe des enceintes de la chaîne stéréo, déjà il chante « Spanish Eyes » et le King repose pour de bon à Graceland.

Lefty Lazarus III

WHAT’S NEW PUSSYCAT ?

samedi, mars 31st, 2018 par Toorsch

Bon, voilà l’idée, dorénavant les nouveautés musicales seront traitées par blocs (Soviétiques), quitte à ne pas trop coller à l’actualité des sorties. Nous partirons donc du principe que si un album date de 2018, c’est une nouveauté, au moins jusqu’au 31 décembre… Au programme cette semaine, du Créole Soviétique Tex-Mex à Nashville. C’est tipar !

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ONE BEER ONE SONG #3

samedi, mars 3rd, 2018 par Toorsch

SHELTERED SPIRIT / SINGAPORE

Une Imperial Stout vieillie en fût de bourbon qui titre à 14° avec du chili pour les épices et du tamarin pour la sucrosité. Tout un programme. A vrai dire, en dégustant cette bière noire, on ne sait plus très bien sur quel territoire nous nous sommes aventurés. Le bourbon est très présent, le breuvage épais, il y a à boire et à manger, c’est charnu, sauvage, à déguster seul, sans biscuit apéritif ni viande, seul ! Voilà une bière qui réconforte de par sa puissance, une bière propice au vagabondage de l’esprit.

Pour accompagner cette sublime création de Siren Craft Brew il faut donc du beau, mais du beau curieux, du beau trébuchant, du beau Barnum, si possible paumé en pays étrangers. Le premier morceau de Rain Dogs, le chef-d’oeuvre de Tom Waits, est parfait pour ça. Nous voilà marin, accostant de nuit dans la brume opaque d’un port asiatique, en attente de toutes les ivresses offertes par Singapour. Trinquons mon vieux Tom, ce n’est qu’une autre nuit sur Terre après tout.

Toorsch’

ULTRATURBO La chronique ciné #3

dimanche, février 4th, 2018 par Toorsch

FOREST WARRIOR

Alors que l’Amérique n’était qu’une contrée sauvage où la nature régnait en maître, vivait un guerrier de race blanche, Mc Kenna, un homme habité par l’esprit des montagnes. En lui, le loup, l’ours et l’aigle cohabitaient dans l’harmonie… Une légende de plus ? Des siècles plus tard, Mc Kenna réapparaît comme par miracle. Sa mission : empêcher la destruction de sa forêt qu’un industriel sans scrupule s’apprête à raser. Lire la suite »